Aménagement d'un espace de 1,035 pi.ca., situé au dernier étage d’un triplex de 1910. Le défi était de sectionner l’espace tout en respectant l’intégralité architecturale du lieu existant. Les matériaux à l’état brut communiquent leur matière, leur relief et colorent l’environnement. Chaque pièce possède ses limites visuelles qui empiètent stratégiquement sur les espaces adjacents, optimisant ainsi la spatialité des lieux. Ce jeu d’empiètement est renforcis physiquement par une prolongation du mobilier ou de la matérialité dans les pièces attenantes. Les parois de verre accentuent l’ambigüité des limites spatiales. La structure de bois apparente, qui a remplacé le mur porteur, marque l’aire de circulation.
Un blanc uniforme, tantôt mat, tantôt lustré, s’épand sur toutes les surfaces de la salle de bain, laissant exprimer la texture variée des matériaux. Ce subtil jeu de composition se dévoile par une lumière naturelle omniprésente, provenant d’une large paroi de verre dépoli, juxtaposé à la baignoire. En entrant, quatre zones aux fonctions distinctes se déploient, à gauche et à droite, dont la douche, spacieuse et profonde. Les trois panneaux de verre qui la composent, de même que son plancher en résine d’époxy, multiplient la réflexion de la lumière. L’ajout d’une fenêtre pleine hauteur dans la chambre permet à la lumière naturelle de se propager vers tout le condo. L'escalier d'acier, dessiné sur mesure, donne accès à la terrasse sur le toit.